Retour sur les deux...
 
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Retour sur les deux premiers scénarios


Blynhelb
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(@blynhelb)
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J'ajoute ma pierre à l'édifice des retours. Attention, spoilers !

J'ai fait jouer les scénarios de Tau Volantis et PFS Kelirion à deux groupes de joueurs.
Trois joueurs en Belgique (que nous appellerons "les Belges") : Un Galarien franc-tireur (Spectre), un Turien valkyrie et une Asari sentinelle.
Six joueurs en France (que nous appellerons "les Français" : Un Turien furie (Spectre), un Galarien machiniste, un Quarien infiltrateur, un humain franc-tireur, une Asari destructrice et un commando Krogan (arrivé plus tard).
En général les Belges sont mes bêta-testeurs et mes Français ont ensuite droit à un MJ un peu plus à l'aise avec les règles et le scénario.

Spoiler
Les premiers pas à bord du Saratoga se sont passés de façon assez similaire pour les deux groupes. Les belges ont beaucoup exploré le background de l'équipage, les français se ont plutôt concentrés sur les caractéristiques du vaisseau. Une fois sur Tau Volantis même, les deux groupes ont d'abord exploré les baraquements avant de rejoindre le centre de recherche et la caverne. Les Belges ont expédié le combat en raison de quelques règles que j'avais mal assimilées et qui leur ont bien facilité la partie. Le combat a été un peu plus fairplay pour les Français qui n'ont cependant jamais vraiment été en danger. Les deux groupes ont réussi à faire capituler le dernier Butarien vivant. Les Belges ont préféré le ramener directement au Saratoga et ont été pris par surprise par l'explosion de la bombe (à la suite de quoi, l'Asari a abattu le prisonnier sans sommation, provoquant la colère de son commandant). Les Français l'ont fait parler et savaient ce qui les attendait en repartant en courant.

Les choses ont en revanche été radicalement différentes sur Tibor. Les deux groupes ont bien entendu repéré la grosse entrée secrète qui flanquait la base, mais une fois à l'intérieur, trouvant le tout trop évident, les Belges ont pris l'étrange décision de ressortir, larguer le Mako depuis le Saratoga et de lancer un assaut frontal sur la base. Ils ont voulu forcer le hangar nord, mais celui-ci étant occupé par les vaisseaux de récolte, ils n'ont pas pu aller bien loin et ont du ressortir du Mako pour progresser. Le combat a été extrêmement ardu et j'ai fait ma première grosse erreur de MJ débutant en n'adaptant pas le nombre d'ennemis à ce groupe restreint. Résultat, j'ai du sauver le groupe en faisant intervenir un petit deus ex machina sous la forme d'un bombardement par le Saratoga. Plus équilibré et mieux organisé, le combat des Français a été néanmoins assez tendu. Pendant que la majorité du groupe (et un Atlas) attirait la plupart des Geths à l'arrière de la base, l'infiltrateur Quarien utilisait son camouflage pour se débarrasser des deux plateformes restantes qui gardaient le docteur T'Soni. J'ai improvisé une règle à ce moment pour représenter le fait qu'un Geth pris au corps-à-corps était gêné pour dégainer son arme (mon joueur ayant précisé qu'il faisait pression sur le Geth pour l'empêcher de le viser proprement).

Une fois le combat terminé, le Spectre belge a été quelque peu brutal avec Liara malgré sa détresse, ce qui lui vaut à présent son inimitié. La suite s'est déroulé selon le script prévu avec le crash du Saratoga pour les deux groupes puis l'évacuation vers la Citadelle. Les français ont eu un petit ajout pour justifier de l'inclusion d'un nouveau PJ : un mercenaire krogan envoyé par le courtier de l'ombre pour retrouver Liara et assurer sa sécurité suite à l'attaque sur Tau Volantis.

Le scénario s'est terminé pour les belges avec la réunion du conseil du MDC. En effet l'Asari a évoqué que l'attaque pouvait avoir été manigancée en secret par les Quariens pour forcer la main du conseil et les inciter à entrer en guerre contre les Geths. Ils ont donc choisi de garder Liara a bord du Saratoga (à son plus grand déplaisir, elle qui n'appréciait déjà pas le commandant) et ont sauté toute la partie sur la flotte nomade. Les Français n'ont pas été aussi méfiant et ont même très facilement accepté de laisser l'Asari et le Krogan à bord du Saratoga. La réunion avec l'Amirauté et le Conclave ont été l'occasion d'un sacré moment de RP de la part du commandant Turien face à Kal'Shasar. Son argumentation très roleplay, orientée sur la possibilité de rendre le Conseil redevable auprès des Quariens, lui a valu un bonus à son jet de dés (et 1 xp bonus), ce qui lui a permis de convaincre quatre des six participants à la réunion et d'ainsi permettre l'intégration du Liara à la flotte nomade.

Nous avons ensuite enchaîné sur le PFS Kelirion. C'était un plaisir de voir les Français être persuadé de la présence d'une menace de type Alien à bord du vaisseau fantôme (impression renforcée par des bruitages issus de la série de films en question). Les deux équipes m'ont cependant pris en défaut plus d'une fois. Les Français ont eu l'idée d'utiliser leurs bottes magnétiques et l'absence de gravité pour traverser le gouffre du pont B en marchant sur les parois du canon du croiseur, sans avoir besoin de sauter. De plus, ils ont prévu dès le début de la mission d'utiliser les capsules de sauvetage du Kelirion une fois celui-ci réactivé pour quitter le vaisseau plutôt que de risquer un nouvel amarrage du Saratoga. Enfin, les deux groupes ont exploré le pont A avant de se rendre à la centrale à fusion, déclenchant le combat contre les mécas en avance. Les belges ont de plus exploré le poste de pilotage à cette occasion, évitant de perdre de précieuses minutes lors du compte à rebours final. Les Français ayant repéré les mécas avec un drone, ils se sont posté en embuscade en bas des escaliers et les ont attirés pour les prendre un par un. Les Belges n'ont pas eu cette présence d'esprit et c'est le Turien de ce groupe qui s'est retrouvé pris tout seul au milieu du feu croisé en haut des escaliers. Heureusement, la combinaison du tir réflexe du Galarien et de la Stase de l'Asari lui ont permis d'avoir la vie sauve (et de servir d’appât par la même occasion, à défaut de continuer à participer au combat).

Une fois la centrale réactivée et le compte à rebours enclenché, les Belges ont eu énormément de facilité à détourner la course du Kelirion et j'ai donc décidé de doubler le nombre de succès à obtenir pour les Français, ce qui a donné un final un peu plus sur le fil pour ces derniers. Vu le temps gagné par les Belges, à la fois en explorant le poste de pilotage au préalable et en détournant le Kelirion en quelques tours, ils ont pu rejoindre le Saratoga à temps de manière traditionnelle. Enfin, les deux groupes ont décidé d'emmener l'IA avec eux sur le Saratoga. J'y vois une très bonne opportunité pour écrire mon premier scénario dans un futur plus ou moins proche où cette IA prendra le contrôle du Saratoga. Ça leur fera les pieds !

Les joueurs, novices ou expérimentés, fans de ME ou non, ont tous beaucoup apprécié l'expérience. Globalement, tout le monde a réussi à prendre sa classe en main à l'exception du Turien furie qui a un peu de mal à voir comment utiliser ses pouvoirs biotiques. En même temps, une charge biotique sur un Geth Prime était sans doute une décision assez malheureuse, et ses jets de projection contre les mécas Vali ont été assez malchanceux. Les premiers combats ont été assez longs, avec la nécessité pour les joueurs comme pour moi d'assimiler les règles. Les nombreux modificateurs à prendre en compte pour les jets d'attaques (malus d'armure, distance, bonus auto, vitesse, couvert, etc) ont pas mal bloqué au début, mais ça commence à rentrer. Dernière note, je crois que je vais essayer d'autoriser l'usage du médigel en combat (avec un jet tel que décrit dans les règles supplémentaires de Guirom) pour simuler son usage dans les jeux vidéo. Je me demande également s'il ne serait pas plus agréable pour les joueurs de séparer la limite de soin du médigel et du jet de médecine. Ça faciliterai sans doute beaucoup la guérison, mais j'ai l'impression que c'est sinon très compliqué pour un personnage blessé de récupérer en pleine mission. On verra ce que ça donnera.

En tout cas, j'en profite encore pour remercier Renaud et tout ceux qui ont participé de près ou de loin à enrichir ce très chouette JdR. J'espère que ces retours vous seront utiles ou tout du moins agréables.

En bonus, une photo du MJ à l'oeuvre :

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Renaud
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(@renaud)
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Super retour de partie, un grand merci !

Très heureux de voir que tout le monde a apprécié.
Si tu commences à écrire tes propres scénario, n'hésite pas à les publier sur le forum, même sous la forme de simple idées lancées à la va-vite. C'est toujours bon à prendre.

Bonne continuation à vous !

P.S. : vu ton double groupe franco/belge, j'imagine que tu habites près de la frontière. Je n'étais pas très loin de vous le week-end dernier, puisque je participais à la convention COIN à Lille :)

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Blynhelb
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(@blynhelb)
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Je suis originaire de Belgique et j'ai vécu trois ans à Lille pour les études mais je travaille maintenant à Paris, ce qui ne m'empêche pas de remonter régulièrement.
Et j'avais lu que tu faisais jouer ME:NE à Inoubliable, ce qui m'a fait regretter de ne plus y vivre pour le coup. Mais de toute façon, c'était le week-end où je devais faire jouer Kelirion aux belges. :P

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Blynhelb
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(@blynhelb)
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Inscription: Il y a 6 ans

Bonjour tout le monde.

J'ai à récemment fait jouer le scénario "Urdnot Wrex" à mes deux groupes de joueurs et voici un petit retour sur leur déroulement, comme pour les deux précédents.

Spoiler
Les deux groupes ont commencé par une petite journée de permission sur la Citadelle, durant laquelle j'ai emmené le joueur Spectre à part pour leur entretien avec Thax Vigar. Le Spectre belge a refusé de faire toute promesse à l'ambassadeur, tandis que le Spectre français a été plus conciliant, partageant visiblement son impression sur le danger posé par les traditionalistes.
Le reste de la journée a été occupé par l'achat et l'installation de mods pour les deux groupes. Le groupe français a poursuivi la soirée au Purgatory et ont tenté de ne pas finir la nuit seuls, avec plus ou moins de succès selon les joueurs. Gros succès pour notre joueuse Asari qui a réussi à séduire un Drell qui accompagnait un émissaire Hanari sur la Citadelle.

Le lendemain, réunion avec Padias Eldon et briefing de la mission. Comme suggéré dans le livre de scénario, j'ai choisi de laisser les équipes enquêter eux-mêmes sur le meurtre de Travus Donirian. Cela a beaucoup plus rallongé le scénario que prévu car bien évidemment, les joueurs n'allaient pas se satisfaire de la piste aussi facile et évidente que Plin Ostra, très vite mentionné par le Turien en charge de l'enquête. Les Belges ont ainsi fait un détour en retraçant le plan de vol du vaisseau de Garn Relek jusqu'à une station de ravitaillement spatiale mais la piste s'arrêtait là. Les Français sont quand à eux restés plus longtemps sur Zorya et ont contacté les Soleils Bleus pour tenter d'obtenir des informations de leur part. Bien évidemment, ils n'avaient pas grand chose sur Relek et les joueurs ont juste pu négocier l'obtention d'informations pas forcément très utiles sur la rivalité entre Plin Ostra et Travus Donirian. Afin de ne pas les laisser sur leur fin, je leur ai également permis d'obtenir un fusil sniper butarien au marché noir.

Les pistes se rejoignent finalement sur Irune, où l'interrogatoire de Plin Ostra débouche beaucoup plus rapidement sur du concret chez les belges, qui ont tendance à beaucoup plus malmener les PNJ, qu'ils soient opposants ou non d'ailleurs. Plus conciliant, les français ont tourné un peu plus longtemps autour du pot, et une certain tension est même montée entre les joueurs sur la bonne approche à choisir pour délier la langue du Volus. Dans les deux cas, la discussion s'est terminée sur du "Dans l'hypothèse où vous connaîtriez quelqu'un qui connait ce Garn Relek..." et les joueurs sont repartis avec la promesse que Plin Ostra leur enverrait la réponse de ses amis très bientôt.

Une fois le rendez-vous fixé à l'usine de traitement d'Iridium, la condition de Relek de ne pas amener d'Asari aux négociations a provoqué un segment assez grand-guignolesque chez les Belges qui n'étaient que trois, dont une Asari : comment faire pour la travestir en humaine. S'en est suivi une course au maquillage, prothèse, perruque pour un résultat que j'ai qualifié de parfaitement ignoble. Cette quête inutile qu'ils se sont imposé leur a fait perdre du temps et ils ne sont ainsi arrivés que quelques heures avant le rendez-vous, et dans l'impossibilité de préparer le terrain outre mesure.
À l'inverse, les Français sont arrivés avec une grosse journée d'avance et ont ainsi mené une mission de reconnaissance dans l'usine. L'infiltrateur quarien a ainsi placé un mouchard bricolé par le machiniste galarien pour intercepter les flux vidéos du système de surveillance (un ingénieur galarien de l'usine a dû être prématurément envoyé au lit pour cela). Pendant ce temps, le machiniste piratait en avance les portes des hangars.

À l'heure du rendez-vous, les trois membres du groupe belge étaient cachés dans les toilettes du hangar B. Le groupe français était séparé : Quarien, Turien et Humain dans le hanger, dans l'attente de Relek, et Asari et Galarien cachés dans le hangar A. Inquiétés par le retard de Relek, les Belges ont fini par sortir de leurs toilettes pour finalement le voir arriver depuis les collines. Afin de ne pas le froisser, ils sont retournés l'attendre à l'intérieur. S'ensuit l'arrivée de Kragh qui élimine les vorchas et le jeune mercenaire. Les français ont joué la rencontre comme décrite dans le scénario, l'ont poursuivi jusqu'à l'unité de traitement mais n'en ont, à ma grande surprise, fait qu'une bouchée. Dès son premier tour, le turien a fait une réussite critique sur une chute biotique : 30 dégâts légers qui ont vidé sa première barre de vie. À peine réveillé grâce à ses organes secondaires, son bouclier est très vite détruit par une surcharge de l'Asari et le krogan est gelé par un cryo-blast du galarien. Complètement immobilisé, son bras est ensuite détruit par un tir à bout touchant de fusil à pompe. Difficile de faire continuer le combat ainsi. Autant dire que le groupe n'était pas très impressionné.

J'ai donc un peu corsé la rencontre pour les français et le combat s'est déroulé très différemment. Lorsque Kragh s'est mis à s'enfuir, les deux biotiques asari et turien ont lancé une télékinésie combinée sur lui, juste assez longtemps pour permettre aux trois autres joueurs de couvrir la distance les séparant. Le combat a alors véritablement commencé avec d'un côté, sur le parking, le Quarien, l'Humain et le Galarien contre Kragh et trois gardes du service de sécurité attirés par les coups de feu, et de l'autre, près des hangars, l'Asari et le Turien qui ont relâché leur télékinésie lorsque deux jeunes krogans, visiblement alliés de Kragh sont arrivés. Kragh a de nouveau été mis hors de combat assez rapidement par un choc neural du franc-tireur humain. Le galarien a quand a lui réussi à convaincre les gardes qu'ils étaient Geist et leur a demandé de surveiller Kragh pendant qu'ils retournaient aider leur amis face aux krogans. De l'autre côté, le turien engage un des Krogans au corps-à-corps, et s'en sort extrêmement bien grâce à ses lames insta-forgées, tandis que le Krogan, uniquement équipé de ses points, à du mal à passer l'armure de son adversaire. L'Asari a un peu plus de mal et est très vite sonnée par un coup de fusil à pompe une fois ses boucliers tombés. Le machiniste galarien fait mouche sur ce Krogan avec ses deux drones et attire son attention sur les trois alliés qui rejoignent la zone de combat, sauvant ainsi l'Asari. Le krogan fait alors une charge sur l'infiltrateur quarien qui est heurté mais parvient à rester sur ses pieds. Les deux krogans sont alors achevés et l'Asari est soignée par ses alliés. Mais alors qu'ils rejoignent le parking où ils ont laissé Kragh, il retrouve les cadavres de deux des gardes. En repassant les enregistrements des caméras de sécurité, le galarien constate qu'une fois revenu à lui, Kragh s'est facilement débarrassé de deux gardes et a emmené la troisième dans l'unité de traitement où il la retient en otage. Le groupe largue un atlas, encercle le bâtiment et commence une phase de négociation au cours de laquelle ils sont eux-même pris par surprise par les deux Krogans qu'ils pensaient avoir tués, en oubliant qu'il faut toujours tuer un Krogan deux fois. Sentant malgré tout la situation tourner en sa défaveur, Kragh ordonne à ses deux protégés de quitter les lieux puis, voyant que les négociations ne vont nulle part, abat son otage et tente une course vers la sortie la plus proche, malheureusement pour lui gardée par l'Atlas. Il est très vite neutralisé par un nouveau choc neural et cette fois-ci ligoté et emmené sur le Saratoga.

L'interrogatoire a été facile pour les belges puisque leur Asari était spécialisé dans l'usage de la fusion de l'esprit pour l'extraction d'information, et a suggéré cette possibilité elle-même. De l'autre côté, les français ont un peu piétiné. Impossible de convaincre Kragh de coopérer, et l'Asari n'ayant qu'un seul point de fusion de l'esprit, sa tentative d'intrusion suggérée par Thax Vigar, que le Spectre a choisi de contacter à ce moment, a été un échec. Ils sont partis sur une piste que je n'avais pas prévu mais j'ai décidé de jouer le jeu, sinon ils se retrouvaient dans une impasse. En faisant jouer leurs relations et les informations de Thax Vigar sur le krogan, ils ont déployés des forces d'assaut autour de son QG où d'autres de ses jeunes protégés se trouvaient. Je suis parti sur l'idée que le vieux Krogan, malgré qu'ils soient un assassin endurci par le métier, savaient à quel point les jeunes krogans était précieux, lui qui avait connu la période avant et pendant le génophage. Contre la promesse de laisser ses protégés en paix et de le laisser partir, Kragh accepte uniquement de leur donner un seul nom : Weyrloc Hurn.

De retour sur la Citadelle, je profite de l'entretien avec Eldon pour bien faire monter la pression sur le caractère suicidaire de la mission "diplomatique". Ça marche plutôt bien et les Français passent une dernière soirée sur la Citadelle avec l'énergie du désespoir. Une fois au palais Weyrloc, la stratégie agressive des belges, et celle plus conciliante des français, ne donnent évidemment rien du tout. Mais la conclusion est plus violente que suggérée dans le livre de scénario. Afin de vraiment engagé émotionnellement les joueurs contre Prisk et en faire un ennemi "personnel", j'ai ajouté un peu de dramatisme au dénouement des négociations. Les Krogans se jettent sur le groupe et même si je les laisse tenter de se débattre, ils n'ont bien évidemment aucune chance, en infériorité numérique et pris par surprise. Du côté des Belges, le Spectre Galarien parvient à éviter plusieurs attaques et à faire un choc neural sur un de ses assaillants avant d'être capturé. Prisk délivre alors son message au conseil et le tabassant, et le Spectre résiste à sa grande surprise assez longtemps et ne s'évanouit qu'à un coup de la mort. La joueuse ne le sait pas encore, mais son Spectre Galarien vient malgré tout de gagner une certaine forme d'estime de la part des Krogans alors présents (autant qu'un Krogan peut estimer un Galarien). Du côté des Français, le drama était encore plus fort puisque comme la joueuse de l'Asari doit quitter le groupe pour au moins six mois mais espère pouvoir un jour revenir, son personnage reçoit une balle dans la tête de la part de Prisk. En tant que MJ, voir le choc sur le visage des joueurs a été un vrai délice car ils ont vraiment crû à sa mort. Bien entendu, facilité de scénario, les premiers soins du Galarien parviennent à la stabiliser et elle finira le scénario dans le coma au Mémorial de la Huerta, son personnage pouvant ainsi éventuellement revenir un de ces jours. Dans tous les cas, les deux groupes ont désormais une véritable haine personnelle envers Prisk.

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Renaud
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(@renaud)
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Inscription: Il y a 4 ans

Merci pour ce retour, c'est très plaisant à lire et ça donne plein d'idées.

Spoiler
Je suis étonné que Kragh se soit fait shooté aussi vite. Sans doute tes joueurs ont-ils été particulièrement malin ou que tu n'as pas été assez "méchant". Au delà d'être très puissant, il est aussi très malin. Lorsque j'ai fait jouer ce scénario (à plusieurs reprises), les joueurs ont bien entendu réussi à le neutraliser, mais ils en ont bavé. Kragh commence en prenant les joueurs par surprise : grenade flash-bang dans un lieu confiné suivi d'une énorme charge biotique sur le personnage le plus puissant. Ça calme déjà pas mal. Dès que ça sent un peu le roussi pour lui, il va se cacher pour recharger ses boucliers ou prendre à nouveau les joueurs par surprise.
Le choc neural est peut-être un peu cheaté, ce qui a dû aider tes joueurs.

J'aime beaucoup l'idée de mettre la misère aux joueurs chez Prisk. Une manière de montrer au Conseil la réponse des Krogans, sous la forme d'une unité qui rentre vivante mais en miette.

Pour un prochain scénario avec des joueurs, je pense proposer au Spectre de régler ça "entre hommes", à mains nues.
Face à un krogan vétéran de la trempe de Prisk, le spectre n'a aucune chance et va finir en bouilli. Il laissera les autres partir avec le Spectre à moitié mort en disant que "cela est la réponse du clan Weyrlock au conseil". Assez dirigiste et sadique mais qui peut effectivement bien marquer les joueurs pour la suite.

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