Je viens seulement de lire avec attention, je n'avais pas encore eu le temps de m'attaquer aux "pavés"

Déjà, merci d'avoir pris le temps de coucher tout ça par écrit. Ca représente un sacré taf !
Ensuite, je trouve ton style vraiment très bon. Surtout au début, où tu prends le temps de soigner ta plume, c'est très agréable à lire. Ton style devient un peu moins littéraire par la suite, sans doute commençais-tu à "fatiguer" vu la longueur du récit, mais ça reste très agréable et tu donnes vraiment envie de connaitre la suite.

Coté scénario, la fin semble s'orienter sur des thèmes que j'ai en tête ou que j'ai déjà fait jouer en convention. J'attend de lire la suite pour voir où tu veux aller.

La suite donc !

Owi owi, continuez à flatter mon ego. Bientôt, à moi l'Académie! Mouarf.

Blague à part, merci de vos encouragements. C'est le carburant de l'envie de continuer à écrire.

Ted, je sais pas où tu te trouves, mais si t'es pas loin de nous, y'a toujours une place à ma table pour des gens motivés. Chuis du côté d'Avignon.

Pour répondre à ce que dit Renaud... c'est effectivement moins littéraire sur le dernier bloc, mais la fatigue n'a strictement rien à y voir. Je suis même assez content que tu aies détecté la nuance... qui est parfaitement volontaire, quoi que ce soit un crève cœur pour moi. Il y a plusieurs explications à cela.

La première est que la scène implique plus de dialogues que de "voyage." C'est facile d'en écrire des caisses lorsqu'on est dans le narratif. Si j'avais voulu, j'aurais pu en écrire dix fois, en enchaînant les digressions à partir d'un élément anodin pour développer un ou deux paragraphes sur un éléments d'histoire, de géographie, de biologie, de ceci ou de cela. C'est de cette sèves que sont faits les romans d'aventure (la plupart du temps). Et n'importe quel auteur vous dira que c'est la partie facile. En revanche, ce qui fait la moelle des personnages intéressants, ce sont leurs réactions et leurs paroles à une situation donnée. C'est déjà difficile à faire quand on est le seul auteur. Là, il faut se souvenir que je ne suis absolument pas l'auteur des réactions et des paroles des différents personnages. Je n'écris pas un roman ou même une nouvelle, je retranscris une partie sur table. Les réactions ne sont pas celles de mes personnages mais de mes joueurs.

Je triche déjà un petit peu en corrigeant le vocabulaire ou en attribuant une réplique d'un personnage à une autre, mais globalement, je me suis forcé, et c'est là le crève cœur, à ne pas écrire ce que moi j'aurais voulu dire ou écrire, mais à retranscrire les réactions de mes personnages. Comme elles sont prises sur le vif, elles sont forcément moins réfléchies, moins logiques et, parfois, moins flamboyantes que ce qu'on voudrait voir dans un récit. Mais conserver la substance de leurs réactions, de leur caractère, a été pour moi un choix parfaitement délibéré. Fut-ce au détriment de l'aspect cinématographique du bidule.

La seconde raison, je le disais déjà plus haut, c'est que dynamiser et rendre intéressant un dialogue est infiniment plus difficile qu'une exposition d'un paysage ou d'une situation historique ou géopolitique. On doit réaliser en quelques mots une scène qui a de la patate, qui en dit suffisamment sans se perdre dans de longs monologues ampoulés ridicules tout en dégageant le caractère d'un personnage que l'on veut à la fois original et parfaitement identifiable sans être caricatural... C'est un putain d'exercice d'équilibriste et c'est, à mon sens, l'un des points majeurs qui différencient une œuvre géniale d'un bouquin bien sans plus. Et soyons honnête, je ne suis pas écrivain et je manque de talent dans ce domaine particulier.

La troisième raison, là, c'est 100% ma faute... c'est la mémoire. On a joué cette partie il y a plusieurs semaines déjà. Autant j'ai un souvenir très clair de la partie sauvetage de l'Asari (que j'ai pourtant totalement improvisé... justement parce qu'on attendait le joueur de l'Asari qui était à la bourre), autant je dois confesser qu'à partir du crash de la navette, c'est un peu plus flou dans ma mémoire. Donc je reconstitue un peu comme je peux.

Bref, tous ces facteurs combinés font que, fatalement, la dernière partie, qui implique vraiment plus de dialogue que d'exploration ou de combat, laisse moins de place à la narration et à ce que tu appelles "style littéraire." Enfin, je vais essayer de rendre le bidule plus dynamique pour pus tard. Mais comme j'écris d'une traite, sans rien relire ni travailler (encore une fois, je ne suis pas écrivain et je n'ambitionne pas d'être publié), y'a forcément des choses qui clochent.

La prochaine partie étant vendredi 17, vous aurez la fin de ce premier segment... avant.

C'est une proposition qui donne envi, surtout que je suis à même pas 2h de bagnole. Mais ma vie familiale m'empeche d'investir autant de temps supplémentaire dans du jdr. Surtout que j'ai déjà un groupe de 5 vieux roliste, et qu'on anime tous à tour de rôle au moin un jeu. Et ça tous les vendredi soir un jour peut être.

En.attendant je vais suivre tes aventures avec grand intérêt

<message supprimé>

Je ne suis pas certain que l'imagination soit le critère qui différencie le roman de la fanfic. Mais là, ça pourrait ouvrir un débat qui chargerait inutilement ce topic. ^^

D'autant que, je dois vouer que ça me vexe un peu que tu me dises que je ne mets pas mon imagination à contribution. J'ai tout de même écrit le scénario et ça reste moi qui retranscris tout ce qui a pu se dire autour de la table. ^^